29/01/2020

Ça tourne !



J'aime être hors du temps
Pour savoir que je vis le présent
Le soleil me donne le moment
L'heure diffère tout le temps

Nous n'avons les mêmes saisons
Tout comme les mêmes religions
Ne furent et sont
En nos indignent civilisations

Je n'adhère et je pense
Le scotch sur une surface
Ne tiendra pas toujours en place !
L'histoire fait échos de ses décadences

Punaise d'humain enjolivé
Un base commune sur laquelle évoluer
Ne serait-elle fondement pour aspirer
À une meilleure non éternité ?

Quand la plaisanterie
Aura assez duré
Qui rira le dernier
Avant de bouffer sa connerie ?

22/01/2020

Suivez la flèche !



Aux détracteurs plus sûrs que sûrs et autres insurgés pour une révolution sans pareils !

Quelles sont donc vos motivations pour cracher votre venin ?  Pour déblatérer sur des personnes ou des sujets que vous pensez connaître ? Avez-vous meilleures idées, meilleurs avis, la solution ? Que faites-vous pour la nature humaine ? Avez-vous des responsabilités, du respect pour vous-mêmes, pour les autres ? Vous aidez-vous ? Aidez-vous l'autre ?
Je songe aux violences verbales et physiques qui sont ou pourraient être de vos acabits.
D'où sont-elles issues ? Sont-elles issues? D'un mode de défense impliquant votre non maîtrise de vous-mêmes, de sujets ? Je pense qu'il faut savoir accepter ou non d'être dépassé, que ce soit par soi-même ou par l'autre et cela avec quiétude. Avoir conscience de ce qui nous mouvoient, c'est déjà un pas vers apprendre à se dépasser.
Penser et réfléchir à non agir de nos impulsivités.
Vos paroles et vos actes violents sèment la discorde, créaient des troubles, tout cela est à l'image de vos personnalités en mal être qui déploient ce qu'elles incarnent. Je peux me dire que ce sont là les pleurs de vos douleurs intérieures que vous exprimez, de vos incompréhensions face à des réalités incongrues qui finissent par former fictions. Une science pas forcément compréhensible sur une terre où l'on est pas toujours compris ou considéré.
Mais:
Imaginons malheureusement un demain ou tout le monde aurait très faim, seriez-vous les premiers à bouffer votre voisin ?
Pensez-y, pansez-vous !
J'essaye de donner la main, merci de ne pas m'arracher le bras. 

09/01/2020

Fringale de se fringuer


Fut des temps
J'aurai aimé faire moi-même mes vêtements
Futals amples, bouffants
Tissus légers pour les mouvements 
Comme pour le reste me vêtant 
Presque une mode, rien de collant ni de serrant
Simples habillements 
Rien de subissements 
Mais nous pouvons être à l'image du temps 
De modes de gens 
Nous vêtir c'est parlant 
7 milliards et tous différents 
Dans des ensembles changeants 
Plaisirs du regard variants 
À l'image de fonctionnements 
En être regardants 

04/01/2020

Monde du Sable



Monde du sable
Grains de connaissances
Amas de folies et de sens
Surface instable

Mue et soufflée
Dunes et reliefs
De l'eau fief
Par le temps érodé

Pouvoir a fin
Grains agglutinés
Libres et collés
Grains défunts

31/12/2019

Autour d'une légende.

 Allant chercher la paix de la forêt, non loin de chez moi dans le bois Lourdet.
Le soleil perçait la nature de ses rayons purs.
Je décida d'aller à la rencontre du vénérable hêtre connu durant ma jeunesse.
Au pied duquel un professeur nous contait l'histoire du père Curuculu.
Légendaire homme vivant au cœur de cet hêtre.
Sur lequel nous penchions l'oreille pour l'écouter.
Arrivant des années sans l'avoir vu, je le trouva couché.
Je remarqua qu'il était aussi large que je suis haut et je posa mes mains dessus...




23/12/2019

Photo-Haïku 3


A l'ombre d'un arbre
A son pied
Des champignons
Là-bas c'est l'hiver

Photo-Haïku 2


Je caresse les feuilles
Comme le papier
Sur lequel
Je t'écrirai

Photo-Haïku


Sépion de seiche
Séchant au soleil
La seiche est morte
Son encre à coulée

Plume messagère



Plume messagère

Elle était là, portée par la mer
Comme accrochée au sable
Quelque chose d'admirable
Trouvaille extraordinaire
La trouver sans chercher
Droit sur mon chemin
S'il y avait un destin ?
J'étais venu méditer

04/12/2019

La coupe du haut but, pour la paix dans le monde.


Miroir totem




Miroir totem
Expressions rapides de mouvements sur surface lisse et glissante, grande fluidité de la matière.
Mélanges, formes et reliefs riches en cette abstraction libre énergie-vitesse.
Support adéquat à l'image d'un totem à fond de miroir ou un peu se refléter soi-même.
Composition orchestrée par mon corps devant laquelle je me prosterne.
Ou le totem, c'est moi-même.


26/11/2019

Abstraction de l'index !


Art Love Heures



Terre marquée.


Reflet de nature morte.


La fin de l'histoire !


Promotion extraordinaire!


Abstraction de reflets.


Poussières de couleurs.


L'art dévoile !



Le 7ème ciel.


Souvenez-vous!



Au cœur de moi m'aime !


31/10/2019

A lire d'en bas, ou d'en haut !

Arriver
Pour palier
D'un escalier
Bâtissant poésie
Jets de mots suivis
Pour celui que je suis
De mots s'imbriquants
Conscient d'inconscient
De joies d'ébahissements
Architecturant maçonnerie
De mots pierres je construis
Ici pour un palais de l'exquis

Que dire? Que faire? Déclamation !

Aux regards configurés
De cons qui se figurent
Que leur vision est raison
Aux conquérants qui errent
En quête d'à vaincre
Avides de cons vaincus
Aux penseurs de réalités
Qui sont fictions
Scissions de serfs-veaux
Aux gens intolérants
Radicalistes en herbe
Révolutionnaires non humains
Aux extrémismes
De cons sidérés
De cons sidérables


Instinct créatif

En des myriades de mots denses
J'élis des choix qui s'avancent
Savoureux moments sans errances
Ou les mots sont telles reliances
Sages agilement ils s'agencent
Miraculeusement interprétés
Ils échoient en des phrasés
Fougues d'envies de sonorités
Et de sens multiplicités
Définissantes et voguantes réalités

Poésie conseil

Dans un monde ou règnent des modes
Ou figurent des modèles
De parents ou de ficelles
De quoi s'identifier dans le bordel
Dans le monde il est des odes
Qui sont propres à nous-mêmes
Que ceux qui ne veulent y croire
Qui s'affublent d'un non espoir
Puissent en réellement se voir
Croître sans pros blêmes
Avec vous soyez commode
Cultivez le dieu qui est en vous
L'on se doit d'être en nous
A force on dénoue
Ce qui pourrait être code
En écoutant vos lyriques poèmes
Intimités qui chantent
Font déchanter de ce qui hante
Vous serez porte battante
Vous vous ouvrirez à vous-mêmes

Vous ennuie-je ?

Lorsque la misère humaine
A tous échelons et de tous degrés
Vous submerge de ses pluralités
Mais surtout de sa haine
Et de ses miséricordieuses insensibilités
Effets parfois indomptés
Valeurs affectives soudaines
Ne vous dites pas en être épargnés
Même si l'élan est souvent d'inéduqués
De sources que l'on ne voudrai pérennes
De consciences inappropriées
Peu élevées
Que vous ayez l'âme puritaine
Ou que vous soyez dévoyés
Quelque soit l'équilibre que vous ayez
Je vous souhaite de soigner les scènes
D'avoir du recul, d'analyser, gérer, tempérer
Notre maudite humanité
Qui s'éveille et qui s'endort d'arènes
A encore tant à progresser
J'ai le sentiment qu'elle ne veut que continuer
Ce qu'elle ressasse, ses gènes
Qu'il est inutile de la faire avancer
Puisque tout en arrive à reculer
Qu'elle peine !
Malgré tout il faut positiver
De l'avant il faut aller
Se faire la vie sereine


07/09/2019

Dessein d'aborder

J'aime faire lavis de mon encre
Vers de la poésie en couleurs
Diluées pour encrer
Nuances et intensitées
Mouvances du cœur

J'aime écrire la vie de mon ancre
D'un bateau voyageur
Entre vagues, houles et marées
Sur une mer imaginée
Dont je suis le navigateur

05/09/2019

Un verre de vers à boire !

     
                             
                                  La création est une drogue récréative
                                   Une formule interne qui nous active
                                     Et qui est à souhait bien addictive
                                      Et qui d'autant plus nous motive
                                        Elle est d'essence très réactive
                                         Elle est à la fois très sensitive
                                          Et en définition constructive
                                           Objectivement imaginative
                                            Mais de même subjective
                                             De notre monde créative
                                              Inépuisable et inventive
                                               Transforme et captive
                                                De l'art on se cultive

Essai 007


Et c'est délirant !

Envie d'écrire, je suis bond et j'aime cela !
Mission non impossible, j'en suis partie, l'autre c'est vous-mêmes,
lecteurs d'un possible scénario ou apprendre est à prendre, ou lire
c'est élire en soi et participer à l'action d'un écrivain qui veut passer
par milles chemins et écrit des mots, il fait démo en fait, de mots en fêtes.
Et il choisit un chemin, celui-ci mène à son texte qui est un agent qui à des
secrets, un agent qu'il voudrait voir produire ses effets. Tous secrets se créaient.
Et là sans mots naît rien, hélas sans mots l'écrivain n'est rien. Il veut être l'as des mots
et pas las des mots. Il arrête là et non pas las !



Eclore


Eclore cette journée
Par des bulles de pensées
Avec des mots dépensés
Et allègrement générés
De façon à créer
Des bouffées en é
Au rythme effréné
Faites pour circuler
Telles messagères d'idées
Cela sans s'essouffler
Sans s'arrêter
Et continuer
Jusqu'à stopper
Et clore cette journée



Le tabac te bat et t'abat !


Lorsqu'on sait que le tabac te bat et t'abat !
Sa fumée s'imprégnant dans le corps doucement
Pour lentement faire souffrir longuement
Par ses nuisibles produits s'infiltrants pas à pas
Perverse situation du dedans
D'un scientifique investissement
Lorsqu'on sait que le tabac te bat et t'abat !
Pourquoi donc se noircir intérieurement ?
Jusqu'à en mourir concrètement
Solution d'un lent suicide qui enchaine le pas
Boulet qu'on traîne sans conscience d'élans
De possibilités de soi ou la vie serait mise devant
Pour arrêter de nourrir une industrie pourri
Et fuck la poésie !
Un art de gens d'argent qui prévoient de te laisser survivre
le plus longtemps possible, tant qu'ils peuvent te sucer des moyens
et ta vitalité, t'affaiblir par je ne sais quels procédés !
Mais punaise, sortez de vos carcans !
Le tabac te bat et t'abat, ne cherchez pas d'arguments convaincants
pour convaincre votre volonté de continuer, vous êtes déjà cons vaincus !

Minute de rumeur


Les secondes comptent
Et les silences dans l'ombre
Content ce que la parole ne raconte
Des temps d'atmosphères
Des moments de pénombres
Des instants de lumières
Et le vent qui me souffle
Par delà les non-dits
Dit parfois que je m'essouffle
Le temps a beau s'écouler
De ce que l'on pense, de ce que l'on dit
De l'interprétation il faut douter

Mont Vivien


Quant à l'isme sommet
D'un relatif auteur
au succès infinitésimal
qui voudrait que ses mots
soient semences de cultures
Poétiques mancies
Rémissif aux lecteurs insensibles
Il voudrait que ça crée versets
Que l'on dise ses vers c'est
Et même qu'il est versé
Il verse l'eau de sa vie
Qu'il voudrait eau de jouvence vie
Pour un monde investi
Libations aux dieux de la poésies
Vestiges pour le futur
Volonté pure
De mots, d'épure

A l'or loge !


Le temps s'écoule, c'est cool !
Sablier, lié
A moi-même, m'aime
Le temps, tant
Pour avis, ravis
Que la vie, vit
Un fin instant, temps
Ou l'envie vit tant, vie tend
A vivre, ivre
Du temps qui passe, passe-temps


Hérétisme


Je n'ai point dans mon coeur les lieux empreints de religions
J'apprécie pourtant leurs architectures esthétisations
De bois ou de pierres, de formes, de tailles
Quelles que soient les matières, arts détails
J'ai parfois pensé en faire des habitations
Ou les intérieurs seraient habités d'une autre intention
Ou même des musées de mythes démystifiés
Ou les croyances deviendraient légendes d'usurpés
De ces desseins, je n'y rêve à m'y complaire
Je voulais surtout faire part, parfaire.

Les mots pour le dire


L'air de ce vent
M'a été décevant
Ma musique était pourtant un air
J'en avais un peu les nerfs
Sans que la haine ère
de ma démarche j'étais fier
J'eusse pu me taire
que je m'affaire
Se devait à ne rien faire
C'était air de temps
Un air qui détend


Images


Tant de sortes de glaces et de miroirs
Aux multiples reflets
Nous réfléchissent et en sommes espoirs
De beaux effets
Nous y voyons la lumière et le noir
Le parfait et l'imparfait
Les narcisses s'y laissent choir
Et qui sait ?
En mode incantatoire
Ce qu'ils nous révéleraient
Ils seraient divinatoires
Nos pensées laveraient
Et l'épreuve en serait exutoire


Etre-Faire-Aller


Etre-Faire-Aller
Etre et faire-aller
Etre-faire et aller
Etre et faire et aller

Je me disais mais qui je suis ?
Eh bien je suis
De l'ancien, du vécu, du présent
Demain qui sait qui je serai
Si ce n'est ce qui fait de moi ce que je suis

Je me disais mais que fais-je?
Eh bien je fais
De mon coeur, de ma tête, de mon corps
Demain qui sait ce que je ferai ?
Si ce n'est de l'expérience et moi

Je me disais ou vais-je?
Eh bien je vais
Ou je vais
Demain qui sait ou j'irai ?
si ce n'est ou je dois aller

Et que la vie continue !

Appelez-moi Apollon !


A muser je rencontra les muses
Elles me donnèrent la poésie
Je cultiva leurs neufs arts
Des occasions surtout !
De m'adonner à une passion
Avec laquelle je joue sur tout
Mais surtout je m'amuse
Cela ne m'use, je muse
Et j'adore lorsque cela infuse
Et que dans ma tête cela fuse
Ainsi je m'y plais et diffuse

Placebo


Vagues bruissantes jusqu'à la plage
D'ou je suis dans mon lit je vous ouïe
Cela me caresse les tympans, j'en joui
De votre naturelle et régulière mélodie
La zénitude m'éprends et je souris
De cette plénitude je ferai bien adage
Il serait ainsi:
Ouïssez vagues infinies
Concentrez-vous sur leurs bruits
Et un instant vous serez guéri
D'ou comment s'évader sur une page

09/07/2019

Le temps du quand pi s'étend

Il est tant pi ce temps
Irrationnel et transcendant 
Que l'on regarde un instant
Ou les chiffres défilent tant
Ce pi continuellement tournant
Décimales s'ajoutant
À une valeur du temps
Qu'on s'y perde un moment
À ces chiffres se jouxtant
Interminables et insignifiants
Pour un rien de temps
Mais peut-être véritable pan
Pour un numérologue partant
Ces chiffres sont sûrement parlants
Il déchiffrerait un écoulement
Qui s'étend
Celui d'un subjectif temps ?
Autour duquel on tourne tant
Ou un cercle rayonnant
Et le diamètre du cerclant
Ont un rapport chiffrant
Une Infinité de temps
Ces chiffres sont du temps

Et je m'allongerai dessus

Je voulais transparaître en lettres
Particulièrement en poésie
Je voulais m'identifier ainsi
Pourrait-on me reconnaître ?
Ce ne sont que des mots
Usités comme cela comme ceci
À travers moi lis
Ce passage tout haut
On a beau avoir un ou du style
Un style haut en couleurs
Qui dépeint qui dessine
C'est le nom qui prime
Je répondais à ma question
Le mien en serait sûrement à vie
J'en faisais le vœu, un tapis
Tissé a tort ou à raison
Fresque d'une vie, d'expression
Tapis de cartouches de poésies
Comme bals de symphonies
Dont je vous fait don

27/06/2019

Essai d'écriture

Je voulais écrire, créer ? Et même crier sur tous les toits ce que j'étaie, comme une sorte de château de cartes en Espagne ou même Descartes aurait pu perdre sa raison.
J'y allais bon train plein d'entrain, d'allant mesuré pour ne point sembler écriture folie! Ces lignes m'enjouaient, désirs rongeurs excavés de ma cérébralité s'exclamaient de bonheurs. Me rendant acteur, semeur d'une réalité, qui pousse leurre. Quelle heure ! Ah si l'écrivain se lachait, il se l'hacherait menu le plat temps, il pourrait le déguster sans temps, sans heures et y sentir toutes les senteurs. S'avouer le savourer et pouvoir se dire, cela m'est exquis alors je voudrai écrire...

18/06/2019

La poésie...

La poésie est de ces artefacts
Qui nous jouent des tours
Qui posés en actes
À la vue valent le détour
Hauts sentiments
Oh sentiments
Aux sentiments
D'essences
Décence
Des sens
La poésie est de ces phares
Qui nous éblouissent
Qui de ses mots fanfares
Au cœur jaillissent

13/05/2019

Ils sont là

Je les choisis et les élis
Ici et là dans mes poésies
Ils sont mes mots, ils sont démos
Ils sont mémos mes mots
Des mots d'expressivités
Et de mes réalités
Dédales d'abstractions
Et réelles solutions
Ils sont ma thématique
Et mathématiques
Ils sont philosophies
Et infini
Ils sont de la même eau
Ils sont mes mots

09/05/2019

Pour trancher

Je n'ai ni règles ni méthodes acquises
Ce n'est que je les hais
Mais j'ai toujours préféré faire à ma guise
Écrire au fil de ma volonté inspirée
Sortes de vers à soi
Tissés de mes émois
Plutôt que de me condamner à me cadrer
Il en est ainsi de mon empirique technicité
Elle évolue au gré de mes agréments
Et je n'en cherche pas pour autant
Je suis peut-être un peu décalé
J'adore ces réalités, ces surprises
Qui m'emplissent d'effets
C'est un peu ainsi que je m'aiguise

08/05/2019

La mesure de l'âme sûre

A mesure d'écrire se délivre enchaînements
A mesure d'écrire de réflexions et sensations
A mesure d'écrire se produit de soi chatoiements
A mesure d'écrire mes poésies sans pagination
Âme sûre livre l'âme d'un livre sans pendants
Âme sûre livre un tableau de son imagination
Âme sûre livre l'ivresse d'une île sans temps
Âme sûre livre tant de lui-même productions
L'âme sûre est sans commune mesure
La mesure d'écrire est de son sang
L'âme sûre elle s'y adonne éperdument
La mesure est sa mesure
L'âme sûre ne voudrait être pédante 
La mesure est une mesure
L'âme sûre un temps
La mesure

19/03/2019

Écran

Support surface
Sur lequel je mets en place
Des mots à leurs places
Qui se suivent et s'enlacent
Partageant un moment sensuel
État affectif d'un réel
Où les mots denses dansent
Chorégraphique transe
Ça bouge, ça tournoie
Et sans voix
Se dessine à dessein
Un spectacle que j'affiche

19/02/2019

A. Pour la Saint-Valentin

Des mots s'alignent pour former tel un chœur
   Et te chanter un hymne poétique à l'amour
       Un sorte de célébration de mon cœur
             Extrait de mon bonheur ce jour
                 Et cela tout à ton honneur
                      Flamme splendeur
                         Douce chaleur
                              Femme
                                  ❤️
                       











Mauvaise nouvelle


Souvenir d'humer la mer
À celui d'humer l'amer
Je le préfère
Une histoire d'humeur
Ou l'amertume fait peur
Ou j'irai ailleurs
À la mer


03/02/2019

La rue meurt, dûs meurent...

Rumeur d'humeur
Affectée d'un fait
Qui se transmet
En pâle honneur
Rumeur d'humeur
Les langues se délient
De l'histoire font fi
En auteurs de la rumeur
Rumeur d'humeur
Trahie et cheminante
D'incohérences s'hante
On-dit valeurs

29/01/2019

Intimité


Il n'y a pas de début
Il n'y a qu'une faim
Qui m'entraîne la main
Et se doigt qui efface rebuts
Se Prolongement de soi
Qui est volonté sur les écrans feuilles
Qui se relient à moi sur mon seuil
De ma porte où s'ouvre mes émois
Traduis par des mots
Qui s'envolent sensiblement
Dans l'espace décorant
Un chez moi que je trouve beau
Qui m'exalte à fins
Celles d'expressions impressions
Mises en scènes fictions
De réalités sans destins
Que je figure
Malgré tout à desseins 
Où tout un chacun
Aurait lectures
Que celles-ci fassent pensées
Que réfléchir respire
Et comprendre inspire
Que l'on puisse interpréter

27/01/2019

Souvenir

J'arrivais au salon Pages, livres d'artistes et bibliophilie contemporaine, ravis et serein.
Quand l'émotion submerge un état
Qu'elle le transforme à perdre tête
Nuance subtile du tréfonds
Voilà en y pénétrant, ce qui m'arriva.
À la vue de ce qui entrait dans mon champ de vision, constitué de stands sur lesquels figuraient livres, estampes, et derrière lesquels siégeaient gens de métiers, mais encore visiteurs admirant ces étalages d'art, d'écrits et d'images. Déclic, telle une première fois, la sensation d'être en harmonie avec soi, avec un bien-être procuré par une atmosphère en lien avec une passion. En être tellement épris et secoué que l'on s'en retient d'en pleurer.

Rêverie d'un dimanche après-midi

Écrit en alternance avec A.
Naissait un poétique moment
Où le temps paraissait infini
Où il serait image, accent
Un air lascif balayait ton regard
L'accent devenait
Un vertige me prit par hasard
Image falaise d'un temps
Une sensation profonde
Dans l'alternance des vers
Des émotions qui m'inondent
Submergences d'affects
Une paresse m'enlace
Incorrecte
Et me laisse de glace
J'eus allumé un feu dans le foyer   
Désorientée je me voie
Le désert est vaste
Ma boussole en émoi
Je ne su plus qui était moi
Abandonnée je vacille
Sur le sable à voir des mirages
Je m'en vais. Je m'exile sur mon île.

De moi à vous

Que mon orgueil ne dépasse ma fierté
Celle d'être avec mes réalités
Qui furent, sont et seront
Etabli d'alchimiques réflexions
De pensées et de raisons
De connaissances et d'émotions
A priori et a posteriori
Propres à l'humaine vie
Qui de ses sens naquit
Avec son environnement grandi Développant ses esprits
En goûtant, pardi !
En échangeant, en parlant aussi
Jusqu'aux intelligences d'aujourd'hui

A.

Je voudrais t'écrire jusqu'à périr ce que j'ai à te dire.
Que l'émotion de mes ultimes mots soit l'expression d'un tout beau.
Qu'ils soient thèse qu'il n'y ait anamnèse.
Dans un vécu où mon sort est de ton sortilège en or.
J'en suis feuilles d'or malléables recouvrant ta stature et je l'adore.
Et si un jour elle s'effeuille, restera la déesse d'un recueil.
Que j'aurai édifié en hommage à une femme déité.

Croître

J'aime l'alphabet et sa cadence
Les lettres, les mots, leurs sens
Les phrases et leurs tournures
Les styles et les bavures
Ce qui touche à l'écriture et ses supports       
Ce qui de la connaissance est apport
Les livres, les librairies, les bibliothèques
J'aurai aussi aimé voir celles des aztèques
Que ne brûle celle d'Alexandrie
J'en aurai de même été ravis
La BN vaut le détour
Souhaitons lui de rester tours
Continuons d'ériger le savoir
Pour de moins en moins croire